12 points pour définir ce qu'est la VRAIE confiance en soi. J'adore le 5
De nos jours, la définition de la confiance en soi ne fait pas l'unanimité. Certains insistent sur son caractère inné et l'assimilent à un trait de personnalité ou un don de la nature. D'autres insistent sur son caractère acquis à l'occasion d'expériences abouties. D'autres encore en font une des conséquences de la force du moi.
Quoi qu'il en soit, cette prédisposition ne semble pas "tenir" toute la vie. Malheureusement (ou heureusement), à certains moments de l'existence, les plus forts craquent et les plus faibles réalisent des exploits incroyables.
Toujours est-il que la confiance en soi relève d'un narcissisme positif, que l'on pourrait résumer ainsi :
"Aime-toi et apprécie-toi suffisamment tel que tu es"
Ceci constitue une base solide pour le développement personnel et tout simplement pour exister. Ce qui implique de croire en soi, en ses ressources, de reconnaître ses limites, de s'évaluer à sa juste valeur, d'accepter ses points faibles et de se perfectionner.
Toutes ces qualités à acquérir pour être confiant, on les retrouve dans la plupart des blogs de développement personnel. Ici je vous propose une autre approche qui définira la VRAIE confiance en soi en 12 points. A bien retenir si vous voulez progresser.
Attention, certains points de cette approche risquent de vous étonner (dans le sens où vous n'y auriez pas pensé !)
12 points pour définir ce qu'est la VRAIE confiance en soi
1/ Ne pas avoir honte d'avoir honte
C'est normal quand on a fait une erreur, qu'on s'est fait dépasser (pas parce qu'on n'a pas les dernières chaussures à la mode...) : ça veut dire qu'on a un surmoi fort, qui résiste à l'échec.
2/ Soigner son look
On oublie les coiffures excentriques, les bijoux ostentatoires, les tatouages, les piercings, le silicone etc, l'exagération n'est qu'artifice superficiel pour camoufler un certain mal-être. Quand on est sûr de soi, on n'a pas besoin d'en rajouter. Et on assume ses éventuels défauts (complexes) avec réalisme et humour.
3/ Etre capable de demander pardon
De reconnaître ses torts, ses erreurs et même ses fautes ! Ca veut dire qu'on a une morale. Ceux qui nient toujours leurs responsabilités sont des immatures ou des pervers.
Article lié : Comment bien reconnaître ses torts et sauver la face
4/ Rester combatif dans la difficulté
Voire même être stimulé par l'adversité ! Ne pas se poser "en victime" en demandant des comptes, accuser, et faire des procès, mais rebondir. Toutes les "épreuves" sont des occasions de se renforcer.
5/ Reconnaître qu'on est moins bon qu'un autre
Au moins pour cette fois. Les vrais champions quand ils se plantent disent : "Machin était plus fort que moi ce jour là", et pas "Les membres du jury ont triché...". C'est comme ça qu'on s'améliore pour la prochaine fois.
6/ Etre capable d'admiration
Pour quelqu'un si et seulement si cette personne en vaut vraiment la peine. Pas pour des crétins du show-biz ou des escrocs affairistes. Avoir des "modèles" d'exigence et suivre l'exemple d'un mentor, ça donne envie de se surpasser.
7/ Se mettre à la place des autres
Même à la place d'un chat ! Un moi fort est capable d'empathie c'est à dire de se représenter ce que l'autre ressent et/ou pense.
Au niveau émotionnel : C’est une réaction généralement automatique et non intentionnelle. Lorsqu'on voit quelqu’un souffrir, on est nous-même affecté, on éprouve un ressenti désagréable.
Au niveau cognitif : Il s’agit de la capacité de se représenter les états mentaux d’autrui.
Exemple : un professionnel de la santé fait preuve d'empathie pour comprendre son patient et surtout lui expliquer avec les mots justes sa maladie, le déroulement des examens ou d'un traitement.
8/ Garder sa personnalité
On ne confond pas son désir avec le désir de l'autre. De même, on ne devient pas ce que l'autre attend qu'on soit.
Continuer d'être soi sans subir l'influence de l'extérieur (personnes et environnement) témoigne d'une véritable confiance en ses propres capacités.
Un sacré défi car il n'est pas toujours facile de rester soi-même lorsqu'on fréquente quotidiennement des personnes ou des groupes de personnes.
9/ Savoir écouter sans interrompre
Parce qu'on ne se sent pas menacé par la parole de l'autre. Sinon on devient une personne dite "toxique" qui monopolise sans cesse la conversation pour faire passer ses frustrations, ses peurs et son point de vue par la force sur tel ou tel sujet.
Savoir écouter les autres sans systématiquement interrompre, tout ramener à soi ou en rajouter inutilement montre une certaine aisance dans nos relations.
10/ Ne pas (trop) parler de soi
Ce point-ci fait directement suite au point 9. Ne pas (trop) parler de soi en bien ou en mal. C'est un truc de vantards (ils en rajoutent parce qu'ils imaginent qu'on les sous-estime) ou de geignards (ils cherchent à inspirer la "pitié" pour éviter l'affrontement).
Article à lié : Comment savoir parler de soi sans passer pour un raseur
11/ Ne pas dénigrer les autres
Les amis comme les rivaux. Ce n'est pas parce que quelqu'un est "faible" que ça nous rend automatiquement plus fort. De même, ce n'est pas parce qu'on est sûr de soi dans une aptitude qu'il faut pour autant dénigrer ceux qui n'ont pas l'air de s'y connaître dans ladite aptitude.
Agir ainsi ne renverra certainement pas l'image d'une personne épanouie, positive et sûre d'elle. Au contraire, on finit par inspirer du mépris.
12/ Rester humble dans le succès
Sinon on se croit trop fort et on finit par faire des erreurs en sous-estimant les difficultés, ses adversaires, etc...
De même, si on la ramène constamment sur nos réussites, on perdra le respect des autres. Les gens apprécient que quelqu’un de brillant soit modeste (exemple : l'Abbé Pierre ou Nelson Mandela). C’est la meilleure façon de gagner l’estime des gens qui nous entourent.
Bon évidemment, si on est trop modeste, on risque également de ne pas se mettre suffisamment en valeur. Il faut donc essayer de parler de nos succès mais discrètement : ne pas se lancer dans les détails, ne pas en raconter des tonnes et ne pas en faire toute une histoire.
Ne pas hésiter non plus à mettre les autres en avant, il faut savoir partager les succès.
Que peut-on en conclure ?
La confiance en soi dépend d'un "moi" suffisamment solide. Cependant, elle est fluctuante et sensible à l'ambiance, aux influences plus ou moins pernicieuses du milieu. Des bouleversements affectifs, familiaux ou professionnels peuvent la fragiliser.
Ce qui signifie que, contrairement à ce que l'on croit, les personnes confiantes en elles vivent aussi des moments de doute, d'anxiété et de dépression en fonction de certaines circonstances défavorables. Mais, elles se maîtrisent mieux et ne restent pas éternellement désespérées et débordées. Elles sont capables de rebondir plus vite.
Si vous pouvez être capable d'appliquer les 12 points énoncés ci-dessus, vous serez capable de mieux agir et penser par vous-même. Vous pourrez aussi mieux compter sur vous pour faire face aux situations nouvelles, ce qui favorisera votre capacité à prendre des risques avec une certaine assurance et résister aux échecs.
Tout cela se travaille au fil du temps, à condition d'être motivé, savoir précisément ce que vous voulez, ne voulez pas, et à quel point vous le voulez...
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