Comment bien reconnaître ses torts et sauver la face
Mauvaise foi, obstination, imposition de point de vue, arrogance ... Pourquoi est-ce souvent si difficile de reconnaître ses torts ?
Quand ils se rendent compte qu’ils ont faux, beaucoup de gens préfèrent s'emporter ou détourner leur discours voire rejeter la faute sur les autres plutôt que d’admettre leur erreur et faire preuve de franchise. La raison ? Les gens détestent tout simplement perdre la face, et souvent pour des broutilles.
C'est idiot ! Surtout lorsque ces erreurs sont sans conséquences...
Pourtant faire preuve de franchise et assumer ses erreurs n’est pas donné à tout le monde. Il faut un certain courage et une grande maturité d'esprit pour le faire.
Reconnaître ses torts = perdre la face ?
Pour beaucoup, il semblerait que oui. Avoir tort est toujours désagréable, honteux ou gênant, car c’est la preuve que nous ne sommes pas parfait. Notre esprit est conditionné à ne pas faire preuve de faiblesse, car celui qui est faible s’expose à d’autres agressions. Et surtout, nous ne savons pas toujours comment y faire face.
Reconnaître ses torts implique également d'accorder plus d'attention aux autres qu'à soi-même. Cela nous met dans une position psychique difficile (difficulté de quitter son propre narcissisme, d'abandonner sa position de victime et de reconnaître sa part d'erreur).
C'est ce qui explique que la plupart préfèrent camper sur leurs positions en étant butés, désagréables et de mauvaise foi.
Quand certains sombrent dans le déni
Il existe de véritables spécialistes en la matière. Pour eux, impossible d'admettre qu'ils se sont trompés et persistent à affirmer qu’ils ont raison sur toute la ligne. Ils sombrent dans un déni exacerbé.
Quelque soit les arguments que nous leur apportons, même si l’évidence et la logique sont contre eux, ils s’entêteront à ne pas reconnaître leur faute.
Pire, ces vaniteux utiliseront les stratagèmes les plus horribles pour se défendre : insultes, mauvaise foi, attaques personnelles... Ce genre de procédé est malsain parce qu’il coupe court à tout dialogue constructif et révèle une profonde immaturité.
Ce qui nous amène à nous poser la question : "Ces gens sont-ils bêtes pour refuser l’évidence?"
Bien sûr que non ! Ils n'ont simplement pas assez confiance en eux pour admettre leurs failles. Reconnaître leur erreur les blesseraient dans leur amour propre. De ce fait, ils choisissent des stratégies d’auto-défense pour protéger leur fierté.
Ce réflexe automatique peut devenir problématique dans le sens où il peut parfois être tellement ancré en eux qu’il en devient maladif. Ils en arrivent à se persuader eux-mêmes qu’ils ont raison.
Or, les gens qui ont "toujours raison" finissent par donner une mauvaise image d'eux-mêmes. Ils ne sont plus du tout crédibles. C’est assez triste car ils se privent du pouvoir de la remise en question et s’interdisent tout développement personnel.
Les 15 avantages de reconnaître ses torts
Tout le monde peut se tromper. Et au-delà de l'erreur en elle-même, c'est notre image que nous remettons en cause. Bien souvent, ces broutilles sans conséquences n'impacteront la vie de personne et seront oubliées dans le quart d'heure qui suit.
Quand bien même ces erreurs seraient plus graves, voici 15 avantages de reconnaître ses torts :
1/ C'est la preuve que nous sommes conscient de nos actes ;
2/ Par cette attitude, nous maîtrisons entièrement ce que nous disons et ce que nous faisons ;
3/ Cela nous permet de garder notre dignité et notre intégrité ;
4/ On gagne en crédibilité ;
5/ Nous montrons aux autres que nous sommes quelqu'un de fiable et d'honnête ;
6/ Les autres peuvent nous faire confiance ;
7/ Procéder ainsi est une grande preuve de maturité ;
8/ Cela soulage notre esprit de la culpabilité de notre faute ;
9/ Notre contradicteur sera soulagé, surtout si notre erreur lui a porté préjudice ;
10/ Notre amour propre est entraîné à ne pas dépendre d’une perfection inatteignable ;
11/ On peut passer à autre chose au lieu de tourner en rond encore et encore ;
12/ Notre interlocuteur nous pardonnera plus facilement (faute avouée, faute à moitié pardonnée) ;
13/ On évite de se rendre ridicule;
14/ Nous diminuons le risque de dispute ;
15/ Enfin, si on accepte les critiques, on peut mieux identifier nos manquements et nous découvrir des axes d’amélioration.
Bien entendu, certains de ces avantages peuvent avoir matière à discussion. Exemple : Si nous commettons une erreur lourde de conséquence dans la composition de la formule chimique d'un produit sur notre lieu de travail, il est sûr que les avantages 5 et 6 peuvent être discutés quant à la fiabilité de celui qui s'est trompé.
Tout dépend du contexte, de la situation et de l'individu en cause. Dans tous les cas de figure, l'erreur reste toujours humaine et ça c'est indiscutable.
Alors, comment bien reconnaître ses torts ?
A mon avis, il faut tout d'abord arrêter de toujours chercher des excuses pour des broutilles et assumer sa part de responsabilité. Nous ne nous en porteront que mieux !
Il faut pouvoir être capable de reconnaître sa faute, d'admettre qu'on s'est gouré ou qu'on a fait une bêtise en ne tournant pas autour du pot. Il faut pouvoir aussi être capable de dire franchement à haute voix : "Je reconnais que j’ai eu tort". Pas facile de dire cette petite phrase magique hein ?
Ensuite, on peut aussi expliquer exactement en quoi consiste notre tort. En formulant clairement que nous n'aurions jamais du dire ou faire quelque chose, que ce n'était pas correct, cette attitude montre à nos contradicteurs que nous comprenons notre faute. Le dialogue reste alors ouvert et constructif.
Cette reconnaissance permet également de lâcher-prise sur le fait que nous nous sommes trompé et que nous ne sommes pas parfait.
Il ne faut surtout pas se chercher d’excuses mais assumer complètement que nous avons mal agi en reconnaissant cette responsabilité. Par exemple en expliquant ce que nous aurions plutôt du dire ou faire à la place. En agissant ainsi, nous montrons à nos contradicteurs que nous sommes sincère.
Arrivé à ce stade, le plus difficile reste à faire : présenter ses excuses à ceux que nous avons blessé. S'excuser est une étape très difficile. Et si nous avons blessé quelqu’un publiquement, il faut lui présenter nos excuses publiquement, c’est une question de dignité... et une manière de sauver la face.
La discussion devrait ensuite se clore en expliquant ce que nous allons dire ou faire pour nous racheter. Nous voilà donc réconciliés, soulagé, et la vie peut reprendre son cours...
Le plus important à retenir dans l'histoire est de pouvoir en tirer les leçons. Parce que si nous ne sommes pas sincère, et que nous faisons semblant pour faire bonne figure, ces opportunités que nous avons eu sous les yeux ne nous feront jamais mûrir !
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