Soyez égoïste, c'est plus généreux !
Dès la naissance, nous sommes conditionnés à suivre la morale afin d'aider et penser d'abord à son prochain avant de penser à soi-même. Combien de fois ne nous a t-on pas répété "Il n'y a pas que toi", "Pense aux autres", "Soit gentil avec ton petit frère" ? Ce type de remarques, nous les avons tous connues durant notre vie.
Mais l'égoïsme, c'est quoi ? Par définition, être égoïste c'est rechercher exclusivement son plaisir et ses intérêts personnels avant tout, ce qui est très mal vu dans notre société d'aujourd'hui. Et le monde fera tout son possible pour vous faire entrer dans le moule dans lequel il veut vous voir.
En général, on n'ose pas (plus) dire "Moi je" au prétexte d'altruisme et de solidarité. On met une croix sur ses envies ou on se culpabilise à chaque fois qu'on se fait un plaisir solo. De ce fait, celui qui est égoïste ne va pas venir s'en vanter. Il éprouve même une certaine retenue pour la simple et bonne raison que l'égoïsme est contraire à ce qu'il a appris au cours de sa vie.
Pourtant, quoi de plus normal que d'être attaché à soi-même et de rechercher son plaisir personnel ? Aujourd'hui, où les temps sont de plus en plus durs et les relations de plus en plus brouillées, un peu plus d'égoïsme peut faire du bien à tout le monde.
Vu sous cet angle, une petite réflexion s'impose :
Et si l'égoïsme pouvait-être une générosité bien ordonnée qui commence par soi-même, que diriez-vous ?
Dans son livre "Manuel de manipulation - Pour obtenir (presque) tout ce que vous voulez", Gilles Azzopardi nous donne quelques conseils en ce sens.
Bien entendu, il ne s'agira pas d'en faire un mode de vie du matin au soir et de pratiquer le chacun pour soi en écrasant les autres. Non, l'égoïsme, c'est quelque chose qui se dose !
[Extrait du livre]
Comment faire le bonheur des autres (et le sien) en étant égoïste ?
C'est tout bête, pour pouvoir donner, il faut avoir quelque chose à donner. Vous avez déjà vu un grand dépressif s'investir dans une oeuvre humanitaire ? Non, évidemment. Quand on est mal dans sa peau, noyé dans ses problèmes, quand on ne peut pas grand chose pour soi, on ne peut rien pour les autres.
Au contraire, la générosité, c'est la contagion du bonheur. Osez l'égoïsme, vous verrez que le bonheur des uns ne fait pas forcément le malheur des autres. Ce qui est bon pour vous peut être un bien pour les autres. L'égoïsme, non seulement vous en avez le droit, mais c'est souvent aussi un devoir.
Penser d'abord à soi
Tous les jours, au nom de l'autre, vous faites des sacrifices. Vous renoncez à des plaisirs. Vous oubliez vos intérêts personnels. La plupart du temps, ce n'est pas très important.
Exemple : cela n'a rien de dramatique si vous n'achetez pas le petit ensemble Chanel qui vous irait à ravir en pensant que votre gamine a besoin d'un manteau neuf [...]
Mais, parfois, vous renoncez à des choses plus essentielles. C'est le cas lorsque vous abdiquez votre personnalité pour être plus conforme à l'image que les autres ont de vous. Quand vous mettez une croix sur vos propres passions, vos projets et vos aspirations pour mieux correspondre aux attentes de la compagne de vos jours. Ou quand vous restez avec un homme que vous n'aimez plus parce que vous avez des enfants avec lui et qu'une illusion de famille vaut mieux qu'un divorce.
A chaque fois, vous pensez que le sacrifice en vaut la peine. Vous le justifiez, vous le supportez, en faisant appel à vos bons sentiments. Vous devez bien ça à votre maman, à votre compagne ou à vos enfants. Vous vous trompez. Pour plusieurs raisons :
D'abord ce qui est bien pour les autres, vous n'en savez rien. Peut-être que votre gamin a moins besoin d'un manteau neuf que d'une maman bien dans sa peau [...]
Ensuite, un égoïsme bien dosé consiste aussi à renvoyer chacun à ses problèmes. Surtout qu'à moins d'être un saint, chaque fois qu'on fait preuve d'abnégation, on culpabilise toujours un peu (ou beaucoup) les autres. On ne peut pas tricher avec les frustrations. Quand on est malheureux, nos proches le sentent même si on fait tout pour le leur cacher.
En plus c'est humain, on a tous plus ou moins tendance à reprocher à ceux qu'on aime tout ce qu'on fait pour eux et qui nous coûte trop. Chaque fois que vous vous sacrifiez, vous négligez aussi ce qui fait le déclic de l'altruisme et de la générosité.
"Aime ton prochain comme toi-même", c'est d'abord une injonction à l'amour de soi. Parce qu'on ne peut pas vraiment aimer les autres sans d'abord s'aimer soi-même. Alors arrêtez de vous sacrifier. Penser à soi, c'est le commencement de penser aux autres.
N'oubliez jamais que le beau cadeau que l'on puisse faire à ceux qu'on aime, c'est d'être heureux. Même si parfois sur le moment ils râlent parce que cela leur crée des problèmes. A terme, c'est, de toute façon, toujours plus positif.
Faire passer ses plaisirs et ses intérêts en premier
Beaucoup de nos difficultés personnelles et relationnelles viennent du fait que, spontanément, on imagine que les autres, surtout ceux qui nous sont proches, sont comme nous. On a toujours du mal à admettre qu'ils ne pensent pas ou n'agissent pas comme on le fait, que les plaisirs, les intérêts, puissent être différents [...]
C'est vrai qu'on a à peu près tous les mêmes désirs, les mêmes aspirations. Mais les priorités, les exigences, ne sont pas nécessairement en phase. Vous le voyez bien, par exemple, quand vous vivez à deux. Vous n'avez pas toujours les mêmes envies aux mêmes moments. Vos intérêts ne coïncident pas forcément. Votre partenaire peut avoir envie d'une virée avec ses copains ou ses copines en boîte alors que vous n'avez qu'une hâte, retrouver votre bouquin [...]
Le fait est que, souvent quand vos désirs ne collent pas, vous avez tendance à faire passer les siens en priorité. Vous vous dites "Je l'aime, je veux le rendre heureux". Au nom de l'amour, vous vous effacez la plupart du temps. Vous pensez que c'est mieux pour votre couple, que de cette manière, vous faites le plus grand bien à la personne que vous aimez. Vous avez tort.
Chaque fois que vous faites passer votre plaisir ou votre intérêt après les siens, vous lui donnez automatiquement le mauvais rôle. Vous faites peser sur lui une responsabilité insupportable (surtout s'il n'est pas très égoïste).
Si vous n'êtes pas heureux, ça devient de sa faute. Et, forcément, heureux, vous ne l'êtes jamais complètement. Parce que même si vous avez épousé quelqu'un de merveilleux, il ne peut pas mieux savoir que vous ce qui est bon ou plus important pour vous. Même s'il vous donne beaucoup, il ne peut vous donner que ce qu'il a.
Au contraire, en vous faisant passer en premier, quand vous prenez en main vos plaisirs et vos intérêts, vous lui évitez de culpabiliser ou de s'angoisser sur le thème "Si ça ne va pas, il (elle) va me quitter". Vous ne lui reprocherez plus, ou beaucoup moins, de manquer d'attention, de ne pas s'occuper assez de vous. En somme, vous le rendez plus heureux et donc plus amoureux [...]
Arrêtez de rendre service tout le temps à tout le monde
Vous aimez les gens, vous êtes plutôt bonne fille, vous avez votre petit côté "boy-scout toujours prêt". A priori, c'est plutôt sympa. C'est bien de faire des B.A. Mais, la nature humaine étant ce qu'elle est, votre gentillesse devient vite une faiblesse.
Pas assez égoïste, vous servez de béquille à tout le monde, vous passez votre temps à rendre service, à vous taper toutes les corvées. Normal. C'est plus facile de vous demander à vous qu'à ceux qui disent toujours non.
Résultat, dès qu'il s'agit de dépanner, vous êtes toujours en tête de liste, la première personne à qui on fait appel. Vous avez droit à tout [...]
Au fond, pourquoi vous faites tout ça ? Parce que vous croyez leur faire du bien. Faux. Bien sûr, vous dépannez sur le moment, bien sûr on peut, on doit s'entraider dans la vie. Mais en habituant les autres à compter sur vous, en répondant toujours présent, vous ne leur rendez pas vraiment service, vous ne leur faites pas vraiment du bien.
Vous entretenez chez eux leurs plus mauvais penchants : l'opportunisme, le côté profiteur. Vous contribuez à en faire au mieux des assistés, au pire des parasites.
En plus, à moins d'avoir la patience d'une mère Teresa ou d'un abbé Pierre, à la longue vous vous sentez exploité, frustré (forcément, ils vous renvoient rarement l'ascenseur) et vous finissez par leur en vouloir.
Soyez égoïste, faites-vous violence, dites non chaque fois que vous êtes tenté de dire oui. Mieux même, mettez systématiquement votre entourage à contribution. Déchargez-vous sur eux autant que possible de vos corvées. Non seulement vous vous épargnez de nombreux désagréments, vous économisez votre temps, votre énergie, mais vous faites aussi une bonne action.
En obligeant les autres à s'assumer, vous les aidez à grandir. Et en les encourageant au dévouement et au désintéressement, vous leur permettez de devenir meilleurs.
[fin de l'extrait du livre]
Voilà... Je pense qu'on ne pas dire mieux au sujet de l'égoïsme. Cet extrait du livre "Manuel de manipulation - Pour obtenir (presque) tout ce que vous voulez" est à mon sens bien plus ingénieux que les "on-dit" qui circulent. En analysant l'égoïsme sous un autre angle, on s'aperçoit que cette attitude n'est pas un si vilain défaut. A petites doses, il est même la clé pour vivre une existence heureuse et réussie. Pensez-y !
Si vous voulez vous initier à des techniques efficaces pour ne plus être soumis et retrouver le pouvoir sur votre vie, le Manuel de manipulation de Gilles Azzopardi est fait pour vous.
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