Le cadeau, un acte jamais gratuit
Plaisir d'offrir, joie de recevoir : en principe. Même si on arrive à Noël les bras chargés de présents, ils ne sont jamais innocents. La générosité pure existe, bien sûr. Mais qui n'a jamais offert un organizer à un désordonné, ou reçu un foulard qui lui verdit le teint, nous jette le premier paquet !
Notre manière d’offrir des cadeaux en dit beaucoup sur notre personnalité. Les cadeaux servent à faire plaisir aux autres... et accessoirement à soi. Le présent en dit long sur celui qui le donne, autant que sur celui qui le reçoit.
Malgré la fréquence et, finalement, la banalité du geste, offrir un cadeau n'est pourtant pas un acte neutre.
Chargé de sens, il représente un mode de communication à décoder sur différents plans car il met en scène une relation triangulaire : un donneur, un receveur et un cadeau, objet qui va transiter de l'un à l'autre, portant avec lui un message bien précis.
Enquête sur une vraie-fausse générosité et décryptage de nos comportements au pied du sapin.
Toute vérité n'est pas bonne à dire
Nous sommes tous passés par les affres précédant l'achat des cadeaux de Noël car, à cette occasion, il faut en offrir à tout le monde !
S'il existe des cadeaux très doux et très agréables à faire - aux personnes que l'on aime - les autres, non seulement professionnels ou sociaux mais aussi, pour une part familiaux, sont de véritables contraintes (voire corvées) et casse-tête dont chacun se passerait bien.
Pourtant, peu de gens osent tenter la rébellion totale qui consisterait à ne rien offrir quand ils n'en ont pas envie. Nous pratiquons tous une certaine forme d'hypocrisie, qui atteint un degré relativement élevé lors des fêtes de fin d'année.
Tous les cadeaux-contraintes (même en famille) sont des mensonges : le message officiel étant "Je vous fais ce cadeau avec joie, oui, vraiment, ça me fait plaisir...", le sens officieux ressemblant davantage à "Je m'en fiche complètement, vous aussi, mais si on ne se prête pas au jeu, nous serons obligés de reconnaître officiellement que nous ne nous aimons pas !", ce qui correspondrait d'avantage à la réalité mais risquerait de faire un peu désordre.
D'autres cadeaux-contraintes, en revanche, ont un sens très clair pour les donneurs et les receveurs : ce sont les bonnes bouteilles, les objets de luxe ou les week-ends en Floride offerts aux clients qu'on espère bien ainsi fidéliser, aux prestataires de service que l'on veut se mitonner...
Aucune hypocrisie, le message est clair pour tout le monde. C'est un rituel sans double sens.
Le déchiffrage des cadeaux
Les cadeaux personnels sont donc tous chargés de messages plus ou moins cachés. Et ce sont les cadeaux qui disent "Je t'aime" qui sont, de très loin, les plus agréables à choisir, à acheter, à offrir et, généralement, à recevoir.
Ils ont été réfléchis, pensés avec tendresse, et la seule évocation du moment où ils seront offerts rempli le donneur d'une belle transe d'amour. Par l'intermédiaire de son cadeau, le donneur dit qu'il l'aime, le receveur comprend qu'il est aimé.
L'objet qu'il reçoit est bien particulier : c'est un cadeau qui démontre que le donneur a réfléchi en fonction de la personne qu'il aime. C'est le don, tout simplement : faire plaisir à l'autre.
Dans ces occasions heureuses, le sens du message est clair. Mais ce n'est pas toujours le cas. Quand on fait un cadeau "raté", qui ne correspond absolument pas aux attentes et aux goûts de celui qui le reçoit, il s’agit d’une forme de mépris. C'est comme si on lui disait : "Tu ne m’intéresse pas".
Un cadeau pour faire plaisir ou pour plaire ?
Dans le premier cas de figure, vous adorez faire des cadeaux. Vous vous sentez généreux, créatif, riche et votre envie d'exprimer votre amitié est parfaitement spontanée et sans arrière-pensée.
Donner de façon spontanée rend heureux car, dans cet acte, on fait preuve de sa force, de sa vitalité... On est alors en état de prospérité.
Dans le deuxième cas de figure, vous êtes spontané, mais à la réflexion, vous reconnaissez attendre aussi quelque chose en retour : celui d'être plus apprécié et de vous donner plus d'importance.
Si vous donnez pour être remercié, apprécié, honoré, congratulé, c'est une manière d'acheter l’opinion d’autrui et de vouloir éveiller la réaction de l’autre.
C’est l’intention qui compte, paraît-il...
Cela étant dit, la majorité d’entre nous afflue vers les boutiques et les grands magasins, animé des meilleures intentions et ne cherchant à manifester à son entourage qu’affection et amitié. Chacun souhaite faire plaisir mais ce n'est pas toujours chose facile. Il faut avoir le temps de chercher le cadeau parfait pour chacun et avoir le budget pour les acheter.
Alors beaucoup - pour se donner bonne conscience - se disent : "Ce n'est pas bien grave si ça ne lui plaît pas car c'est l'intention qui compte !". Ah oui ? Seulement, un bon sentiment peut en cacher un autre :
Des exemples ?
1/ Lorsque vous voulez régler gentiment des comptes, vous offrez un cadeau en rapport avec une vieille rancune : "Pour Jacques qui critique toujours ma manière de cuisiner, je lui offre un recueil de recettes enroulé dans un tablier à l’effigie de Maïté"
2/ Lorsque vous vous laissez aller à un désir "inavouable" : "Tiens, pourquoi lui ai-je acheté une valise ? Ai-je envie qu’il me laisse seule un moment ?"
3/ Lorsque vous succombez au marchandage mental : "Pas question de mettre ce prix-là pour elle"
Parfois les motivations ne sont même pas dissimulées ! : "Avec une bouteille de vin à ce prix, il sera bien obligé de m’aider" ou encore "Je lui paie une nouvelle batterie pour sa voiture et on est quitte" etc.
Donc attention à votre manière de procéder qui risquerait de nuire fortement à l'image que l'on a de vous : celle d'être perçu comme quelqu'un qui attend quelque chose en retour, un radin, un petit joueur ou un je-m'en-foutiste des autres.
Le choix du cadeau
Pour choisir un cadeau, nous essayons, la plupart du temps, de nous mettre à la place du destinataire : "Qu’est-ce qui lui plairait ?"
Certaines catégories de personnes passionnées par quelque chose en particulier sont assez faciles à satisfaire tandis que d'autres, à savoir :
- ceux qui n'aiment rien ;
- ceux qui ont déjà tout ;
- ceux qui nous laissent indifférents ;
- ceux qui paralysent notre inspiration.
là, c'est une autre paire de manches... Le défaitiste ou l’égocentrique se dit "Il n’aimera jamais !" et a alors trouvé la parade : soit ne rien acheter du tout, soit acheter ce qui lui plaît à lui ou encore offrir ce qu’il a envie que l’autre soit. Une manière de se dérober en douce afin de ne pas éveiller les soupçons sur son manque de volonté.
Les hommes ne sont pas les plus à l’aise dans cet exercice. Leur générosité n'est pas à mettre en cause mais plutôt leur méconnaissance des règles du jeu. Ce sont donc le plus souvent les femmes qui prennent en charge l’achat des cadeaux.
Pourquoi ? Parce qu'elles connaissent les besoins et les goûts de tout leur petit monde. Une compétence qui s’affirme jusque dans l’emballage !
Quand on prend le temps pour choisir un cadeau, que l'on tente de repérer ce qui va vraiment plaire à l'autre plutôt que de se contenter d'acheter quelque chose à la va-vite, on entretient la relation véritablement et l'autre le reçoit avec plaisir. Le cadeau est alors une réussite.
A l'inverse, lorsque le cadeau est égocentrique, fait en fonction de soi-même et sans considération des goûts de l'autre, même s'il est luxueux, il est forcément raté.
Quelques comportements fréquents
Il y a ce que nous offrons, mais il y a surtout la manière dont nous l’offrons, avec plus ou moins d’assurance, de bon goût et de mise en scène. Voici, le décryptage de quelques comportements fréquents:
Celui qui offre ce qui lui a manqué
Chaque enfance est marquée par des cadeaux ratés. Celui que nous avons tant espéré (un vélo, un train électrique, une poupée) et qui n’est jamais venu. Les cadeaux ratés dont nous nous souvenons sont ceux qui, dans un épisode de vulnérabilité, sont venus signifier l’incapacité de nos parents à nous donner, à ce moment-là, le geste d’amour tant attendu.
A l’âge adulte, les cadeaux que nous recevons portent parfois la trace de ces cadeaux ratés de l’enfance. Celui qui les offre nous fait don de l’amour inouï dont il a rêvé et qu'il n'a jamais pu recevoir.
Celui qui submerge l'autre de cadeaux
Lorsque quelqu'un submerge les autres de cadeaux, inconsciemment il veut éviter de se sentir coupable ou il veut maintenir la chance de son côté.
A partir de ce moment-là, il n’est plus dans le sentiment d’abondance contrairement à ce qui a été évoqué en début d'article. Par cette attitude, il manifeste la peur de manquer.
Un excès de générosité est donc tout aussi suspect : il peut dévoiler notamment une relation ambiguë à l’argent qui est gagné. On s’empresse de dépenser ce que l’on n’est pas très sûr d’avoir acquis avec sa propre créativité ou ses propres capacités.
Celui qui fait des cadeaux somptueux
Par ses largesses, celui qui fait des cadeaux somptueux se met en position haute. La grande générosité est parfois un indice fort de la volonté de domination. Exemple : l’amoureux qui nous couvre de bijoux, des robes les plus chères...
Cette générosité peut être une façon, insidieuse et inconsciente, de prendre l’ascendant sur nous.
Celui qui offre des cadeaux utiles
Une pelle à tarte, un aspirateur, une perceuse..., les cadeaux utiles sont souvent les plus décevants. Pas seulement parce qu’ils sont terre à terre, dénués de poésie ou de rêve, mais surtout parce qu’ils véhiculent le plus souvent au passage un message indélicat. Offrir un programme minceur à sa femme, un four à sa belle-fille revient, sous prétexte de leur apporter de l’aide, à désapprouver leur apparence ou leurs talents.
Celui qui fait des cadeaux empoisonnés
Ce sont ces cadeaux qui permettent d'exprimer de l'agressivité, de formuler des reproches ou de la vengeance pour une personne avec laquelle on ne s'entend pas forcément et que l'on est obligée de côtoyer. Pas toujours méchants, ils portent souvent un message plus ou moins assumé.
Les cadeaux empoisonnés sont aussi ceux qui nous donnent une responsabilité que nous n’avons pas choisie. Par exemple : certains héritages peuvent être considérés comme des cadeaux empoisonnés car ils laissent plus de contraintes que de plaisir. Autre exemple : lorsqu'on vous offre un chien et que vous ne l'avez pas demandé. En guise de cadeau, c’est une somme de contraintes qui vous est offerte. Comme s’il s’agissait d’un moyen de vous tenir en laisse...
Ces cadeaux sont souvent des actes manqués qui peuvent réussir, mais qui peuvent aussi faire très mal. Le lien que le don est censé entretenir peut s'en trouver affecté.
Celui qui n’offre jamais rien
...ou pas grand-chose. Sous des aspects radins, ceux qui font peu de cadeaux cachent souvent une grande fragilité narcissique. Ils n’ont peut-être pas été élevés dans l’idée qu’ils pouvaient faire plaisir et en ont gardé un manque de confiance dans leur propre générosité.
Plutôt que de donner d’eux-mêmes au risque de décevoir, ils préfèrent offrir du conventionnel à petit prix ou s’abstenir. Ils se moquent éperdument de faire plaisir : leur cadeau n'est qu'une simple formalité.
Et que penser de ceux qui "oublient" délibérément l'anniversaire de leur dulciné(e) ? Le sens du non-cadeau peut se résumer ainsi : "Je sais que c'est ton anniversaire, que tu attends un cadeau mais il n'en est pas question. Ce serait trop facile avec tout ce que tu me fais subir !"
"Oublier" un anniversaire est à l'évidence une expression indirecte de colère. Encore convient-il de le reconnaître.
Celui qui donne des bons d’achat
Offrir un bon ou un peu d’argent, le cadeau est facile et vite expédié. Mais ce qui peut passer pour de l’indifférence correspond peut-être, une fois encore, à la peur de tomber à côté. Il y a dans ce don immatériel de la pudeur (celui qui offre ne dévoile pas ses goûts, son imagination) et du respect (même s’il ne sait pas comment nous en donner, notre plaisir lui importe).
Celui qui soigne l’emballage
Au-delà de l’objet offert, il y a l’attention portée à la mise en scène. Organiser un jeu de piste, une surprise, fabriquer l’emballage ou le cadeau, c’est honorer le bénéficiaire de sa créativité et de son temps. Mais comme dans chacun des autres cas de figure, ce que le donateur met en jeu ici, c’est son identité, comme s'il avait quelque chose à prouver.
L’originalité du présent est une manière d’affirmer sa singularité. Et une demande de reconnaissance.
Savoir recevoir
A priori, nous aimons tous les cadeaux. Pourtant, la manière de les recevoir est assez révélatrice car cela implique de se laisser transformer et renouveler par le don. Autrement dit, c’est une attitude loin d’être passive.
Est-ce la raison pour laquelle il est parfois difficile de dire simplement merci ?
Disons pour schématiser que de façon générale, savoir recevoir est une compétence relationnelle indispensable. Minimiser le plaisir que le geste attentionné nous procure, à coups d’expressions toutes faites du type "Oh il ne fallait pas !", censé être une preuve de politesse, a surtout le défaut de dévaloriser à la fois le donateur et le receveur.
Si l’on n’accueille pas le don avec gratitude, c’est qu’on ne la ressent pas. Car recevoir implique une dette, une réciprocité. Accueillir un cadeau en exprimant précisément et simplement la joie et le plaisir que nous avons à les recevoir, c’est une marque de reconnaissance envoyée à notre interlocuteur.
Il existe cependant des cas où il est bien difficile de cacher sa déception, par exemple quand le présent est :
- Inapproprié ;
- Désobligeant ;
- Empoisonné ;
- Semeur de zizanie...
Cependant, il faut bien l’avouer, certains cadeaux sont vraiment embarrassants. Exemple type : l’épouvantable bibelot qu’un ami nous a offert et qu’il nous faut extirper de sa cachette dès qu’il vient dîner pour ne pas le froisser.
Le pire étant celui qui crée un sentiment d’obligation. Le rendre est insultant et le garder revient à accepter qu’une relation s’instaure.
Pourquoi se forcer ?
Oui, pourquoi se forcer à faire des cadeaux quand on en a pas envie ?
Par peur, déjà. Peur de déplaire, d'être rejeté, mal jugé, de se dévoiler, de s'ouvrir aux autres, d'exprimer ouvertement ses sentiments (ou ressentiments), peur aussi de se rebeller contre une tradition multi-millénaire, de transgresser une coutume élevée au rang d'institution. Curieusement, certains vont zapper Noël et préférer offrir à la Saint-Valentin ou au Nouvel An. C'est une certaine forme d'anarchisme.
Mais la peur n'est pas la seule raison : si vous détestez faire des cadeaux, l'avarice (première des suppositions) n'a sûrement rien à voir là-dedans. Vous êtes peut-être mal à l'aise avec vos émotions.
Enfin, peut-être n'aimez-vous tout simplement pas certaines personnes suffisamment pour qu'elles "méritent" un cadeau de votre part.
Exemple : à la traditionnelle réunion de famille du jour de l'an, votre frère est désormais présent chaque année avec sa nouvelle conquête, celle qui essaye de prendre la place de la maman de vos deux petits neveux. Vous ne la supportez pas. Pourquoi vous forcer à lui faire un cadeau pour faire comme tout le monde alors que celui-ci ne viendra pas du coeur ?
Pourquoi accepter des cadeaux qu'on n'aime pas ?
Sans doute connaissez-vous aussi des personnes de votre entourage qui entassent dans leurs placards des cadeaux de plusieurs années. Ces objets, elles les trouvent laids. Elles n'aiment pas celui qui les leur a offerts. Ils leur rappellent de mauvais souvenirs.
Dans ce dernier cas, il suffit de s'en débarrasser. Mais pour les deux autres, le choix n'est pas facile : peut-on dire à quelqu'un "Tu aimes ces boucles d'oreille ? Tiens, je te les offre. De toute façon, elles ne me plaisent pas !". Pour un simple cadeau qui n'a que l'importance que l'on veut bien lui donner, est-il vraiment nécessaire de blesser quelqu'un qui nous est proche ?
Le don est un acte de société. L’échange apparaît donc comme un maillon important de la vie sociale. Le refus de donner, de recevoir ou de rendre, mène sinon toujours à la rupture des liens entre le donateur et donataire.
Nous offrons en partie parce que nous le voulons bien, et en partie parce que la tradition nous l’y oblige. Et il ne nous viendrait pas à l’idée de refuser le cadeau de tante Gertrude même s’il s’agit d’un affreux tableau qu’elle a acheté à un ami peintre.
Le refus serait forcément interprété comme une impolitesse voire comme une marque d’hostilité ou une déclaration de guerre.
Revente de cadeaux
Bien souvent après avoir accepté un cadeau que l'on aime pas, ou dont on ne se servira jamais, s'en suit la revente de cadeaux. Une pratique qui se fait hélas de plus en plus couramment.
C'est ainsi que l'on peut voir chaque année au mois de janvier, des annonces à la pelle sur ebay (pour ne citer que lui) contenant dans leur description : "cause double emploi" ou "j'ai acheté tel modèle il y a x temps et reçu en cadeau celui-ci qui ne me convient pas, alors je le revend"...
Les plus gros distributeurs en ligne ont senti le filon et proposent leurs services pour revendre les cadeaux inutiles, qui vous déplaisent ou que vous avez malheureusement reçu deux fois.
La revente est d'autant plus envisageable quand la personne qui reçoit n'attache pas une symbolique particulière à l'objet reçu. Par contre, il aura plus de mal à s'en débarrasser s'il a été offert par un être cher tout simplement parce que cet objet a un sens sacré pour lui.
Aujourd'hui, certains recyclent la totalité des objets qu'ils ont reçus pour s'offrir leur cadeau rêvé. D'autres pratiquent aussi de la sorte par nécessité économique.
Quelques petits conseils en matière de cadeaux
Lorsque vous donnez :
- Glissez un petit mot gentil dans un modeste cadeau. Ca le rendra inestimable !
- Soyez attentif aux signes lorsqu'une personne complimente ou insiste sur le fait qu'elle adore un objet particulier dans votre intérieur. Souvenez-vous-en, c’est une piste ;
- Pour vos ados, essayez de vous renseigner auprès de leurs amis, cela évitera certaines déconvenues ;
- Si vous n’êtes pas très sûr du cadeau que vous offrez, précisez qu’il peut être changé sans vous décevoir;
- Attention au cadeau trop "performant", celui dont le prix écrase le bénéficiaire ;
- Evitez les cadeaux inutiles qui servent juste à faire bonne figure.
Lorsque vous recevez :
- Souriez et dites merci même si le cadeau ne vous plaît pas forcément. Appréciez sincèrement le geste, c'est la seule réponse appropriée. N'oubliez pas que la personne a voulu vous faire plaisir, c'est avant tout ce geste qui compte.
- L’humour est la meilleure réponse à un cadeau inadapté ;
- Si on vous a offert de l'argent, la personne sera sûrement contente de savoir qu'il vous a servi dans votre vie. N'oubliez pas de lui faire savoir à quel point ce geste vous a aidé (dans la mesure du possible) ;
- Essayez d'être le plus sincère possible, sans blesser la personne qui vous offre le cadeau. Ayez du tact. Une réaction pas sincère sera forcément perçue alors restez vous-même.
- N’oubliez pas le cadeau chez vos hôtes en partant !
Conclusion
Entre ceux qui attendent un retour à la hauteur de leur don, ceux qui ne veulent rien devoir à personne, ceux qui se battent par cadeaux interposés et ceux qui transmettent des messages, tous les goûts sont dans la nature.
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Pour détendre un peu l'atmosphère après cette analyse psychologique indigeste des cadeaux, quel est le pire cadeau que vous ayez reçu ? Vos réponses dans les commentaires ci-dessous ;-)
NB : Merci à ce site qui a recopié en intégralité mon article sans demander mon autorisation et sans même mettre un lien vers mon ancien blog !!
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Auteur injoignable donc je le précise ici. J'ai des preuves s'il faut...