Test : quelle jalouse êtes-vous en couple ?

Après avoir répertorié 25 signes de jalousie qui prouvent que vous êtes jalouse de votre partenaire, je vous invite à présent à prendre connaissance des différents degrés de la jalousie.

Que celle qui n'a jamais éprouvé un pincement au coeur en voyant son amoureux sourire à une créature de rêve vous jette la première pierre !

Mais si votre jalousie rime avec surveillance, attention. Pour vous aider à la surmonter, voici quelques conseils :

Si la jalousie, contrôlée et vécue comme un jeu de séduction, attise parfois les braises de la passion, elle peut faire du mal et mener au pire. Partout dans le monde, elle est le premier mobile de meurtre, et la moitié des femmes assassinées le sont par leur mari ou amoureux ! Heureuses donc, celles qui vivent en pleine confiance et parviennent à gérer au mieux cette émotion normale, mais parfois envahissante et destructrice.

Les autres, les grandes jalouses, vivent le martyre et font de la vie de leurs proches un enfer. Et vous, êtes-vous un peu, beaucoup, à la folie ou pas du tout jalouse ? Voyons voir ...

Jalousie : un peu

Vous n'êtes pas méfiante et laissez à votre amoureux la bride sur le cou en vous disant, à juste titre, que « la peur n'évite pas le danger ». Aussi fréquente-t-il ses amies ou ses collègues féminines sans que vous ne doutiez une seconde de lui et ne vous posiez aucune question.

Quoi que... Il vous arrive de temps à autre d'avoir un assaut de jalousie, en le retrouvant lors d'une soirée captivé par son interlocutrice (une femme superbe, évidemment), ou un peu trop « collé » à votre copine. Sur le coup, vous bouillez... mais vous n'y pensez plus le lendemain. Même si vous n'avez pu vous dispenser de bouder, de faire une remarque acerbe ou une mini-crise.

Ce que cela veut dire

Tout va bien ! La jalousie est une émotion normale qui fonctionne comme un radar. Elle permet de garder le contrôle et l'exclusivité de la relation amoureuse.

Vos quelques « montées sous pression » sont rares. Vous vivez le reste du temps dans la confiance. Bravo...

Ce que vous pouvez faire

Quand vous avez un accès de jalousie, parlez-en avec votre compagnon en lui expliquant ce qui, dans son attitude, vous a gênée. S'il n'est pas du genre Don Juan et qu'il ne risque pas d'en profiter pour vous faire souffrir inutilement, il sera flatté d'avoir ainsi titillé votre instinct.

Il apprendra également la différence entre ce que vous acceptez et ce qui ne passe vraiment pas. Un pas de plus vers la compréhension des règles du jeu. Et puis, qui dit qu'il ne vous provoque pas pour vous voir réagir et sentir que vous tenez à lui ?

Jalousie : beaucoup

Vous ne voyez jamais d'un bon oeil une femme, surtout jeune, surtout jolie, s'approcher de votre compagnon. Rouge de colère (le sournois!), verte de peur (de le perdre), grise de tristesse (on vous abandonne), ou blanche de honte (de ne pas savoir le retenir). Vous passez par toutes les couleurs de cette émotion si complexe ! Vous pouvez vous rendre malade pour un sourire, un regard trop vite interprété dans lequel vous voyez toujours le mal.

Ce que cela veut dire

Indépendamment de la survenue d'une vraie rivale, la tendance à la jalousie dans le couple peut dépendre de trois facteurs :

- Votre engagement dans la relation en terme d'avenir et de dépendance affective
- Votre insécurité (manière dont vous percevez l'engagement de l'autre)
- Votre émotivité, c'est à dire votre capacité à ressentir plus ou moins fortement les différentes émotions.

Mais attention, pente glissante ! La jalousie, dès qu'elle devient constante, est la preuve d'un trouble du comportement. Même si elle prouve votre attachement, elle peut basculer dans le pathologique. Ne vous aveuglez pas et, si vous reconnaissez qu'elle endommage votre relation, réagissez.

Ce que vous pouvez faire

D'abord, en parler. Comprendre et accepter que ce délicat problème qui détruit peu à peu votre relation de couple vienne de vous, et non pas de l'attitude de l'autre. Si vraiment rien de ce que vous dit l'être aimé ne parvient à vous rassurer quant à la nature de ses sentiments à votre égard, c'est sur vous seule alors qu'il faudra travailler, sur votre peur de le perdre, d'être trahie, abandonnée...

Parlez-en à votre compagnon, et voyez avec lui comment agir. Pourquoi ne pas aller voir ensemble un thérapeute de couple ?

Jalousie : à la folie

Vous êtes quasiment certaine qu'il vous trompe, ou qu'il le ferait à la moindre occasion. Vous êtes sur le qui-vive dès qu'il s'approche d'une autre femme, parce qu'il ne peut s'empêcher de lui faire du charme.

Résultat, vous avez mis en place un système étroit de surveillance. Vous épluchez ses facturettes de carte bancaire, ouvrez son courrier, lisez son agenda, appuyez sur la touche bis de son portable pour savoir à qui il a téléphoné...

Vos soupçons n'ont pas besoin de preuves pour vous pourrir la vie, et vos scènes sont épouvantables. Quoi que votre conjoint vous dise, vous ne vous sentez jamais parfaitement rassurée.

Ce que cela veut dire

Attention, jalousie maladive ! D'anxieuse, vous êtes devenue paranoïaque, persuadée que le pire va vous arriver, que le monde entier vous trompe et se moque de vous.

Votre époux est rêveur ? Il pense à une autre. Vous ne remettez pas en question votre attitude, mais toujours la sienne, qui vous semble louche. Votre émotion est devenue toxique et nuit au bon fonctionnement de votre couple, pouvant même occasionner sa perte. Plus vous ferez des scènes, plus votre jalousie pourrait devenir un « pousse-au-crime » !

Ce que vous pouvez faire

D'abord, prendre conscience de vos excès. Ensuite, essayer de comprendre pourquoi vous manquez tant de confiance en vous et en l'autre. Votre histoire familiale et personnelle a-t-elle déjà connu de telles situations adultérines ? Si votre jalousie détruit votre vie sentimentale - si vous avez déjà été quittée pour ce motif - n'hésitez pas à consulter un psychothérapeute (psychiatre ou psychologue) pour en parler et retrouver de l'assurance.

Jalousie : pas du tout

Jalouse, vous ? Pas question, pour qui vous prend-t-on ? D'ailleurs, vous laissez votre compagnon totalement libre.

Ce que cela veut dire

Tiens, tiens... Soit vous vous mentez à vous-même, et refusez de reconnaître ce qui vous semble être une valeur dépassée et ringarde. Soit vous vous fichez complètement de celui qui partage votre vie ! Car la jalousie est universelle, et son aptitude fait partie du patrimoine génétique de l'humanité. Elle permet de se mettre en état d'alerte dès que l'on sent peser une menace sur la relation.

Elle fait « partie de l'équipement psychologique d'un humain en bonne santé ». Chez les femmes, la menace vient d'une rivale généralement considérée comme belle. Alors que pour un homme, le danger vient plutôt d'un rival dont la personnalité est très affirmée.

Ce que vous pouvez faire

Arrêtez de clamer haut et fort que « Vous êtes une femme moderne » et « vous ne mangez pas de ce pain-là » ! Admettez que vous n'êtes pas une machine parfaite, et que votre couple n'est pas qu'une image sur papier glacé. Reconnaissez votre jalousie au lieu de l'enfouir en vous, de la nier ou de vous sentir honteuse de ce sentiment. Surtout, exprimez-la - pas forcément violemment - quand elle vous submerge.

Situation inverse : il est fou de jalousie ?

Surveillance étroite, restriction des contacts et dévalorisation de l'autre: ces trois tactiques sont typiques des grands jaloux. De ceux qui vous font une scène parce que vous avez ri avec votre voisin de table ou discuté avec le crémier, ou encore que vous avez négligé de répondre à l'appel sur votre portable.

Prudence : la violence n'est jamais très loin de la jalousie. Sans aller jusqu'à ces extrémités, les jaloux maladifs font de leur vie, et de celle de l'autre, un véritable enfer.

Quelques conseils pour réagir si vous subissez cette terrible oppression

- Repérez les situations « starters », et fuyez rapidement toutes celles qui sont évitables
- Exprimez votre souffrance devant votre conjoint, en lui répétant que ce n'est pas là une preuve d'amour
- N'acceptez jamais tout, au nom de l'amour. « Si je te surveille, c'est que je t'aime passionnément », disent-ils souvent. Non ! Surveillance, violence, esclavage ne sont ni excusables, ni tolérables
- Savoir partir à temps. La jalousie peut à l'extrême devenir une vraie folie, et si l'autre n'accepte pas de se soigner, elle ne fera qu'empirer. A moins de prendre la fuite...

Voilà, j'espère que ce petit tour d'horizon sur la jalousie vous aura permis de mieux la comprendre et de savoir quoi faire pour l'enrayer avant qu'il ne soit trop tard !

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