7 principes pour se libérer de la dépendance affective
L'amour est la seule dépendance acceptable et agréable dans notre monde. Cela veut souvent dire tout partager. Cependant il n'en faut pas trop, la relation fusionnelle a des limites !
Il est essentiel de préserver sa liberté en solo pour atteindre le bonheur à deux. Un peu d’individualisme ne nuit pas au couple, bien au contraire !
Voici donc quelques conseils pour consommer avec prudence cette drogue nécessaire.
7 principes pour se libérer de la dépendance affective
❶ Etre autonome financièrement
La dépendance psychologique s'appuie toujours sur une dépendance matérielle. Si l'autre vous fait vivre en tenant les rênes du budget, arrêtez-ça tout de suite ! Votre indépendance doit pouvoir passer par une autonomie financière car il est difficile de prétendre à un peu de liberté lorsqu’on se fait "entretenir" !
Si vous gagnez vous-même votre propre argent, n’oubliez pas de garder un compte bien à vous, différent du compte commun. Ainsi, vous gérez votre argent comme vous l’entendez et n’avez pas à justifier vos dépenses. Vous achetez surtout sans remords ce qui vous plait avec cet argent. Par contre ... ne refusez pas les cadeaux quand même sous prétexte d’indépendance !
❷ Avoir son propre territoire
Il vaut mieux avoir un petit chez soi qu'un grand chez les autres. Ne rendez pas les clés de votre studio tant que vous ne savez pas si avec votre partenaire, c'est juste pour quelques nuits ou pour la vie.
En règle générale, on réfléchit à deux fois avant d'aller s'installer chez quelqu'un. Ca n'a l'air de rien mais ces questions de territoire sont capitales. Déraciné, on ne reprend pas ses "marques" facilement, même avec beaucoup de bonne volonté de part et d'autre. Il y a en chacun d'entre nous quelque chose d'animal (sédentaire) qui se refuse à des changements trop brutaux de territoire.
L'idéal, quand on décide de vivre ensemble, est de chercher et de prendre ensemble un nouvel appartement, pour construire sur des bases neuves. Même s'il est plus pratique de vivre chez l'un ou l'autre, à terme on s'en mord souvent les doigts.
❸ Ne pas quitter tous ses amis d'un coup
Dans la vie, on a tous (ou presque) ce qu'on appelle "des relations de soutien" : parents, amis d'enfance, prof, etc.. qui nous acceptent tels que nous sommes, nous comprennent et nous aident quand c'est nécessaire. Ces relations sont précieuses à notre équilibre affectif émotionnel. On ne les rompt pas brutalement, sous prétexte que plus rien d'autre n'existe au monde quand on aime.
Pour garder son autonomie et par la même occasion faire durer son couple, il faut absolument éviter de s'isoler. L'amour est l'occasion de faire évoluer l'amitié, pas de l'annihiler ! Tout ne doit pas passer par le couple. Et tant pis si l'autre le prend mal. Ce sont des batailles à livrer dès le début, pour éviter les tempêtes futures comme le fameux "cap" des deux ans, des sept ans...
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❹ Continuer à prendre des décisions seuls
Bien sûr, certaines décisions se prennent à deux: où habiter, partir en vacances, quand faire des enfants, comment les élever, etc. Mais ce n'est pas une raison pour abdiquer toute personnalité et demander à l'autre son avis chaque matin avant de s'habiller.
Il faut être soi : c'est d'ailleurs bien ce "soi" qui fait que l'autre vous a choisi ou que vous l'avez choisi. Or être soi, consiste en une multitude de décisions à priori pas très importantes (toutes les mini-options quotidiennes, thé ou café, les goûts et les couleurs, le "feeling" sur les choses, les gens...). Ne plus les prendre, ne pas pouvoir se passer de l'approbation de l'autre, c'est ne plus s'appartenir.
Dans un couple, on gagne toujours plus à rester soi-même, quitte à se friter de temps en temps. Une vraie relation s'accommode de ces désaccords sans importance (problèmes d'esthétique ou d'opinion). Alors inutile de changer de garde-robe ou d'idées, sauf si elles tombent en loques.
❺ Avoir ses propres centres d'intérêt
On n'arrête pas de faire du ski ou du saut en parachute sous prétexte que votre partenaire fait des otites au-dessus de 1200m d'altitude. On n'interrompt pas un journal intime ou une passion pour la peinture parce que votre partenaire trouve que ça fait ado attardé ou ne supporte pas les odeurs de térébenthine.
Quand votre partenaire vous aura plaqué pour un pianiste de jazz, que vous restera t-il ? Vos yeux pour pleurer !
En bref, on ne sacrifie pas ses passions, surtout lorsqu'elles sont talentueuses, pour la personne qu'on aime. D'ailleurs, celui qui vous aime ne vous demandera jamais une chose pareille : il vous veut intact !
❻ Faire la part du feu
Aujourd'hui, une relation, à moins d'un miracle, c'est rarement pour la vie. Mais elle d'autant plus durable qu'on ne vit pas dans la crainte qu'elle finisse. Quand on pense tous les jours à une rupture possible, elle finit souvent par s'imposer à l'autre, même s'il n'y avait jamais pensé auparavant.
On accepte des choses inacceptables pour soi, parce qu'on redoute la rupture, on cède pour éviter les conflits. On ferme les yeux sur les faiblesses de l'autre, ses mensonges, voire ses infidélités, parce qu'on a peur de le perdre.
Toutes ces complaisances, les petites et les grandes, alimentent la dépendance. Un vrai couple doit supporter les disputes, c'est même ce qui le renforce (mais pas céder à tout prix, bien sûr!). Là encore, vous devez être vous-même, poser vos limites entre l'acceptable et l'inacceptable, les indiquer clairement à l'autre et rester ferme sur vos principes.
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❼ Organiser sa dépendance
Hypothèse : on est dépendant et on le sait (ça vaut mieux) et on aime ça. Après tout, pourquoi ne pas se laisser prendre complètement en charge et couler des jours tranquilles sous une autorité bienveillante ?
C'est possible à deux conditions :
- D'abord vous devez être vraiment sûr d'être "dépendant" et vous accepter comme tel. Il ne faudra pas vous réveiller un jour et de faire une crise d'autonomie !
- Ensuite, il faut beaucoup de discernement. Les hommes ou les femmes qui adorent vivre avec un psycho-dépendant ne manquent pas. Mais, là encore, il s'agit de ne pas vous tromper, de faire le bon choix. Vous devez être sûr que votre divinité tutélaire continuera à jouer le jeu dans 10 ou 20 ans, qu'elle aura toujours l'envie et les moyens de s'occuper de vous. Son profil : paternisant, solide et constant.
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